Originaire d'un pays exposé aux nombreux risques, le Pérou, j'ai toujours pensé que la considération des risques majeurs était indispensable dans le métier d'architecte. Ainsi, au cours de mon parcours scolaire j'ai souvent cherché à intervenir dans des zones à risque. Mon PFE traitait du devenir d'une cité ouvrière moderne, qui avait été conçue en prenant en compte le risque d'inondation par pluie intense, le risque sismique et le risque de coulée de boue. Ces questionnements me touchaient car j'ai toujours envisagé exercer mon métier soit dans mon pays soit dans d'autres zones à risque.

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    Après mon diplôme, j'ai décidé de suivre la formation DSA Architecture et risques majeurs. Cette formation m'as permis d'enrichir mes connaissances mais également d’acquérir une expérience précieuse sur le terrain. Dans le cadre de la mise en situation professionnelle, je suis partie au Pérou pour collaborer au sein de l'ONG PREDES, spécialiste dans la gestion des risques. Lors de cette occasion j'ai pu travailler dans un programme de réduction de vulnérabilité au sein d'un district de Lima.  Cette expérience a été la base de l'élaboration de mon mémoire intitulé : "La réglementation dans un contexte informel, outil de gestion des risques expérimenté par l'architecte".

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    Cette pratique de quatre mois, m'as permis d'observer comment les architectes se placent face à la problématique de risque. De même, j'ai témoigné de leur maîtrise de l'outil réglementation, en prenant en compte ses faiblesses et avantages, pour intervenir dans un contexte informel.

Récemment et après l'obtention du diplôme DSA-RM, j'ai décidé de faire la HMONP. Je souhaite découvrir de nouveaux aspects du métier au sein d'une pratique plus conventionnelle en agence d'architecture, bien évidement sans perdre de vue l'enjeu des risques majeurs.