PABLO FERNANDEZ MAESTRE
chef de projet chez architecture & développement Népal
1988
Espagnol
Architecte
Master de coopération internationale pour le développement et l'action humanitaire - Croix Rouge et UOC - 2016
Développement des établissement humains précaires - UNESCO - 2013
Dans quelle(s) mesure(s) êtes vous confrontéaux risques majeurs ?
Le Népal est un pays sismique. En raison de sa topographie, il est exposé à de nombreux risques physiques comme les glissement de terrain et les inondations.
D’autres risques, non naturels, existent. D’après moi, le risque principal est lié au manque d’information et d’éducation qui peut entraîner des automatismes néfastes.
Par exemple, depuis des décennies, les Népalais utilisent le ciment comme une «poudre magique». Sans une bonne compréhension du matériau et de sa mise en œuvre, les habitants accentuent leur vulnérabilité face aux risques.
Travaillez-vous avec d'autres corps de métier dans le domaine
du risque ?
J’ai participé à plusieurs activités de prévention face aux risques. Au Pérou, j’ai travaillé avec l’ONG Cesal pour identifier les vulnérabilités d’une communauté face au risque sismique. Nous avons déterminé que la chute de roches était l’un des risques principaux au niveau d’une colline. Nous avons construit un mur de protection à ce niveau-là.
Au Mozambique, en tant que membre d’ASF, j’ai travaillé sur trois différentes communes pour réaliser un cadastre suivant le Système d’Information Géographique et incluant les différents risques auxquels les habitants sont exposés.
Voir aussi : L'action d'Arquitectura sin Fronteras au Mozambique
Identification des vulnérabilités dans une communauté péruvienne, ONG Cesal, Pérou
Réunion avec la commune pour mise en place d'un cadastre SIG, ASF, Mozambique
Identification des vulnérabilités dans une communauté péruvienne, ONG Cesal, Pérou